2 juillet 2009
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22:18
Ce soir, pendant quelques minutes, attendant mon amour, assis sur un banc, j'écoute la ville me parler avec ses bruits. Ciel pommelé d'été, le murmure de la brise du soir, un poste de radio par une fenêtre restée ouverte se fait entendre, les voix des passants parlant à leur téléphone portable amènent la mélodie.
assis sur un banc
de vent, seulement un souffle
poussant les mégots
Ah quelle chaleur
les oiseaux dans le ciel -
avions en papier
Les petits papiers
le vent les déplace presque
sans me toucher -
un soir frais d'été
ce qu'il y a sous leurs robes
je n'ose y penser
un souffle de vent
le bruit des voitures qui
au loin lui répond
assis sur un banc
de vent, seulement un souffle
poussant les mégots
Ah quelle chaleur
les oiseaux dans le ciel -
avions en papier
Les petits papiers
le vent les déplace presque
sans me toucher -
un soir frais d'été
ce qu'il y a sous leurs robes
je n'ose y penser
un souffle de vent
le bruit des voitures qui
au loin lui répond