7 novembre 2009
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12:05
Départ de la maison ce matin l'esprit encore troublé par la dispute.
Arrivée dans la gare, le calme revient. Les corbeaux volent de toit en toit, lançant de grands cris qui parfois, pour certains, évoquent une voix. Macbeth.
Par moment, cette voix, on pourrait presque la comprendre.
Retour du cours, apaisé, écoutant d'autres corbeaux se répondre d'un quai de la gare à l'autre. Cherchant les transferts de poids d'un pied sur l'autre debout dans le train.
coup de vent
les feuilles jaunes tombant
comme la pluie
Le trottoir de ma rue est jonché de tiges, alignées comme sur une portée. Quelle mélodie tracent-elles? Derrière le chant lointain du vent, et le souffle rauque des voitures
le bruit de mes pas
dans les sacs s'entrechoquent
les bouteilles
sur le trottoir
le marronnier a perdu
une main
Dans la résidence, les ormes jaunissent à vue d'oeil. Les branches les plus hautes sont déjà complètement nues, sur les autres les feuilles comme embrochées attendent le départ.
Arrivée dans la gare, le calme revient. Les corbeaux volent de toit en toit, lançant de grands cris qui parfois, pour certains, évoquent une voix. Macbeth.
Par moment, cette voix, on pourrait presque la comprendre.
Retour du cours, apaisé, écoutant d'autres corbeaux se répondre d'un quai de la gare à l'autre. Cherchant les transferts de poids d'un pied sur l'autre debout dans le train.
coup de vent
les feuilles jaunes tombant
comme la pluie
Le trottoir de ma rue est jonché de tiges, alignées comme sur une portée. Quelle mélodie tracent-elles? Derrière le chant lointain du vent, et le souffle rauque des voitures
le bruit de mes pas
dans les sacs s'entrechoquent
les bouteilles
sur le trottoir
le marronnier a perdu
une main
Dans la résidence, les ormes jaunissent à vue d'oeil. Les branches les plus hautes sont déjà complètement nues, sur les autres les feuilles comme embrochées attendent le départ.