6 novembre 2009
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23:46
Ce matin, c'est presque fête, une réunion sur Paris me permet de petit-déjeuner en famille et d'amener les enfants à l'école avec ma femme.
J'avais oublié depuis quelques mois cette ambiance particulière, faite d'un mélange de moments de flânerie et de rappels à l'ordre dans un style très proche de la préparation militaire supérieure.
Puis vient le moment tant attendu où, enfin prêts et habillés, et même chaussures aux pieds, nous partons tous ensemble vers l'école.
D'ailleurs, le jardin de la résidence n'est jamais aussi beau que quand on n'a pas le temps de le regarder.
Du portail, nous retournant pour regarder les arbres, et les pelouses jonchées de feuilles jaunes ou brunes, nous découvrons que, comme les hommes, certains arbres se dégarnissent de partout, et d'autres d'abord du haut. Suivez leur regard.
en haut de l'orme
une mèche à la tintin
branches dénudées
du marronnier
qui pourrait dire s'il a
eu des feuilles?
Après un bout de chemin trop court, quelques pas ensemble, un peu de trottoir, quelques passages piétons, nous arrivons devant l'école.
Aux fenêtres de l'étage, dessins affichés sur les vitres de la classe du grand; le sien, à lui, est derrière le martien à trois têtes. C'est le moment de courir jusqu'à l'école.
le long de la grille
son cartable frottant
xylophone
Si vite, dans la garderie ils rejoignent une table; oups, encore raté, papa a fait un bisou. Pas facile, la grande école.
J'avais oublié depuis quelques mois cette ambiance particulière, faite d'un mélange de moments de flânerie et de rappels à l'ordre dans un style très proche de la préparation militaire supérieure.
Puis vient le moment tant attendu où, enfin prêts et habillés, et même chaussures aux pieds, nous partons tous ensemble vers l'école.
D'ailleurs, le jardin de la résidence n'est jamais aussi beau que quand on n'a pas le temps de le regarder.
Du portail, nous retournant pour regarder les arbres, et les pelouses jonchées de feuilles jaunes ou brunes, nous découvrons que, comme les hommes, certains arbres se dégarnissent de partout, et d'autres d'abord du haut. Suivez leur regard.
en haut de l'orme
une mèche à la tintin
branches dénudées
du marronnier
qui pourrait dire s'il a
eu des feuilles?
Après un bout de chemin trop court, quelques pas ensemble, un peu de trottoir, quelques passages piétons, nous arrivons devant l'école.
Aux fenêtres de l'étage, dessins affichés sur les vitres de la classe du grand; le sien, à lui, est derrière le martien à trois têtes. C'est le moment de courir jusqu'à l'école.
le long de la grille
son cartable frottant
xylophone
Si vite, dans la garderie ils rejoignent une table; oups, encore raté, papa a fait un bisou. Pas facile, la grande école.