Ce matin, vu par la fenêtre, dans le ciel bleu où pendent des nuages en formes de guirlandes et de serpentins, légers et aériens, un vol d'oies sauvages, une dizaine à peu près ramenant l'été une ligne de trois quarts d'oies sauvages
le nid déserté dans le marronnier nu arbre dans l'arbre
l'automne s'avance comme ses dents de devant de grand le soleil d'automne caché derrière l'immeuble m'a trouvé halo nuageux la lune de décembre grandissant hier trente sept aujourd'hui seulement trente huit
le saule pleureur le reflet de ses branches touchant ses branches l'eau de la rivière les feuilles mortes y font du canotage sainte-catherine les branches des marronniers semblent des racines
sous l'orme la pelouse est devenue toute jaune le vent d'automne effeuillant les arbres un peu chaque jour
matin de novembre dans le ciel rien sauf la lune sur le trottoir sous les marronniers des tiges alignées
ce matin, après une semaine sans internet ni téléphone, enfin je suis à nouveau connecté. Youpi. entre les corbeaux là-bas dans le lointain la conversation
En sortant de la gare, dans le ciel encore clair du tout début de soirée, la pleine lune d'octobre, et une formation d'oiseaux migrateurs de passage vers l'ouest... la pleine lune au dessus du toit blanc semblant si proche le V d'oiseaux a changé de direction...
grand arrosoir arrose les plantes fleurs grandissent
sous l'horizon gris un demi soleil rouge comme un clin d'oeil lent dans le ciel cuivré d'autres avions nous suivent lentes cicatrices
flottant sur l'eau en tas sur le chemin les fleurs tombées même sans vent elles tombent en pluie les fleurs désséchées
devant la fenêtre une petite souris l'oeil immense matin d'été tout nu dans le salon devant un merle comme écrasée la feuille de marronnier quelle chaleur ! du bout du doigt les fleurs de tilleul si collantes
despissenlits!des pissenlits! jusque sur le sable de plage le printemps s'épanouit
pluie de printemps juste assez pour mouiller les petits coquillages sur la petite plage
tire vers la mer dans le filet du brouillard le soleil couchant
je me reveille la lumiere brille dans les arbres il fait encore nuit
pluie de printemps à travers les arbres apparaît le sentier vers la mer
nuit courte les empreintes sont peu profondes sur la plage de Yuigahama
le long du rivage roulent avec fracas les vagues deferlentes
jusque dans les vagues au bord du rivage penetre le chant des criquets
assis sur le sable du sable dans mes mains la douce chaleur
LA RENTREE DES CLASSES LUNDI C EST LA RENTREE AUREVOIR VACANCES JE RENTRE DANS MA CLASSE
JE REGARDE MON SAPIN AVEC LA GUIRLANDE ROUGE JE REGARDE ATTENTIVEMENT
LA NEIGE iL NE NEIGE PAS ICI POURTANT IL NEIGE AUTRE PART
plus de mirabelles dans les branches un pigeon qui s'envole soudain le vent vert pousse sur le trottoir une feuille jaune le tilleul au coeur de son feuillage déjà une jaune au bout du jardin une vague de boutons d'or courbés par le vent