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Sorti ce matin dans le jardin, attire par un ciel de contrastes. Un nuage gris, comme un traversin qu'on aurait collé sur les nuages blancs de juin. A sa limite, les rayons du soleil, filtres, dessinent un paysage de dunes diaphanes nuage gris étalé au...
Ma maison est envahie par le lierre. Je l'ai toujours connue comme ça. Il y a du lierre sur un croisillon pour faire un mur végétal, du lierre en parterre dans le jardin, du lierre encore entremêlé dans la haie de thuya. Depuis trois ans j'essayais de...
Trois ans plus tard il revint. Et se retrouva dans les mots publies alors a l'aveuglette... Il y a longtemps j'ai commence ce blog. Écrire était un rêve qui devenait soudain facile. Être un poète... Et puis je ne sais pas trop pourquoi, la lassitude peut...
dans la flaque entre les ornières le ciel immense
J'ai suivi le conseil de Phil QUINTA et la trace de Boubat sur le net, en voici une sélection qui me plaît bien sur le thème des ponts de Paris : du pont des arts les péniches passant entre mes doigts
le chant des oiseaux on le respire aussi au petit matin
décharge en automne dans les branches quelques feuilles cent sacs en plastique Allez voir l'expo. Madeleine Grenier est un peintre de la fragilité, de la lumière et de cette caverne en nous qui précède le langage, un lieu où le feu brûle et les images...
dimanche matin autour des cerisiers dansent les abeilles
le long de ses jambes les ombres du crépuscule s'allongent
tempêtes de mai dans l'écume seulement le bout du pied
voiles dans la brume sur la colline une maison veille tout autour de ses vieux murs de pierre au travers du défilé souffle le vent
brise du soir un flocon de plume traverse la gare ----------------------------------------------- brise du soir la sueur sous ma chemise fraiche ---------------------------------------------- brise du soir quelle voix il a ce merle la bas
pluie d'été au dessus de la mer la mer pluie d'été le sable de la plage sent d'ici pluie d'été au sortir du tunnel s'est écrasée
le marché s'installe à voir les oranges il fait moins froid premier février les habits d'hier vaincus par le froid chemin de l'école entre bonnet et écharpe les yeux fermés
jardin blanc des mésanges la chanson me réchauffe arbres sous la neige des feuilles mortes soudain la couleur chaude devant, les flocons derrière ma haie la neige fait rage
je vois la pluie les nuages pleurent tellement je mouille toute mes affaires
sur la montagne plus haute que les nuages la saxifrage
mare fleur de lotus flottant
dans le salon je regarde des beau tournesol Regardant attentivement Je me réjouis
un éclair ! les vagues encerclent les îles d'automne
dans la forêt tout en haut d'une roche je vois l'horizon
mer que tu es belle je vois une étoile de mer toute couverte d'or
pour le jeudi en poésie, un poème de mon fils Julien 8 ans : bel arbre Tu es trop joli Regarde donc tes feuilles Tu es tellement joyeux Aur evoir grand arbre
sous le marronnier attrapant dans mes poings ses fleurs qui tombent
dans le vent la porte qui grince le chant du coucou la mésange dans la haie de troène visite l'hortensia tiges et bourgeons une mésange sous la haie le merle fouille la terre du bec
Since I read Basho
travel diaries I have always wanted to write a haibun, i.e. a story including haikus as illustrations, comments, verfremdung elements etc; The multiple voices can combine in multiple ways and in
some aspects also reflect the balance and exchanges between internal and external lifes.